top of page

La dépendance affective

Photo du rédacteur:  Marc Volpi Marc Volpi

La relation d’amour chez de nombreux couples, se fonde sur le besoin existentiel de se sentir aimé, utile et reconnu par la présence de l'autre.


Finalement en sous-couche, l'autre est destiné tel un médicament, à soigner un manque affectif, à remplir un vide identitaire ou à fournir un certificat de légitimité.

Le partenaire devient alors une antenne parabolique réfléctant sur soi des fréquences, des ondes positives essentielles à notre équilibre.


Nous donnons le pouvoir à l'autre de nous rendre heureux. Il est rendu indispensable pour nous faire naître au monde, étancher notre soif de reconnaissance et de se sentir vivant.

Je mise tout sur le bon numéro comme au casino. Je "fais tapis" comme au poker. La chance me sourit enfin, quelle aubaine !


En définitive, dans le besoin de l'autre, il est plus souvent question de survie ! Dans ce contexte thérapeutique, la rupture du soin affectif aura des conséquences désastreuses.

Le désir de l'autre s'est transmué en besoin irrépressible dont la pulsion est incontrôlable et dévastatrice. L'île paradisiaque est dévastée par un tsunami de jalousie, d’anxiété et de peur d'abandon.


Mettre en lumière ses propres blessures émotionnelles refoulées depuis bien longtemps, permet d'entamer une réelle désintoxication, un sevrage qui s'avouera par la suite salutaire et rédempteur.



Besoin de l'autre mais pas à n'importe quel prix !
Le besoin de l'autre

 
 
 

2 comentários


julie72
23 de mai. de 2020

Pire encore, lorsque la dépendance est ancrée à un pervers narcissique, double peine !

S’accrocher à exister aux yeux de l’autre, ce n’est déjà pas génial mais s’accrocher à inexister, je ne trouve pas les mots. En tout cas, merci à vous, pour votre accompagnement qui m’a permis de me libérer de lui et surtout de me reconstruire.

Julie

Curtir

lawil23947
12 de mai. de 2020

« Je t’aime : est que cela te regarde ? JWV.Goethe

Ne pas impliquer l’autre dans sa démarche affective, est -ce pour autant plus sain ?

Point de vue intéressant aussi !

Je ne quémande pas ton amour de manière ostensible par pudeur ou amour propre. Je le garde pour moi, sans échange, à sens unique. Le clamer haut et fort ou en sourdine semblent des expressions différentes mais la mention de l’autre indispensable est évidente.

Alexandra.

Curtir
bottom of page