L’enfer c’est soi-disant les autres !
Je conçois ne pas être complètement responsable de tout ce qui m’arrive, par contre je peux toujours être responsable de ce que je vais en faire.
Le plus souvent nous attendons la fameuse goutte qui vient faire déborder le vase pour alors enclencher un changement personnel. Pour enfin se livrer à un travail sur soi et comprendre les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là.
Toutefois il est important de savoir qu'il s'agit avant tout, d'une démarche qui demande une véritable volonté. Il faut du courage pour affronter ses découragements. Il en faut pour braver ces vieilles blessures dominantes de trahison, d’abandon, de rejet, d’injustice ou d’impuissance, inscrites depuis notre enfance et toujours aussi inconsciemment virulentes.
Même si des clés peuvent nous être apportées par un ami, un thérapeute, un ouvrage, une méthode, l’ouverture à une compréhension constructive nous appartient.
La prise de conscience est essentielle mais elle n’est pas suffisante en soi. Il sera surtout capital de mettre en application ce qui aura été révélé lors de ce travail d’introspection.
A savoir en premier lieu, le respect de soi. Je ne me laisse pas définir par l’autre car souvent on agit comme on a été reconnu. Mon point de vue a de la valeur et je l’exprime avec congruence. Je ne me sens plus dépendant de la réponse de l’autre, quelle qu’elle soit. L’estime de soi naît du respect de ses propres valeurs.
Une écoute de soi pour identifier ses peurs les plus profondes et les rendre ainsi plus accessibles et compréhensibles à la conscience. Choisir de cohabiter plutôt que d’être habité par elles. Se donner le temps de décoder les enjeux dissimulés derrière nos codes de conduite. Prendre une douche de conscience en quelque sorte pour nettoyer et clarifier ses croyances, ses habitudes de pensées et ses automatismes.
Je décide d’être acteur et responsable de ma vie en m’extirpant de l’alibi de la victimisation ou l’attente du petit génie de la lampe d’Aladin qui viendrait exhausser mes vœux les plus chers. Je reprends le contrôle de ma vie en ayant conscience de mes forces et de mes faiblesses aussi. Je suis au gouvernail de mon bateau.
Même si vous n’avez pas suffisamment reçu d'amour en amont, vous avez la possibilité d’apprendre à vous aimer. Se porter l’attention, la bienveillance et la considération que l’on escompte, nous permet d'être moins dans l’attente désespérée que cela arrive de l’autre. J'accepte profondément ce qui est et je m'aime tel que je suis.
J’ai le courage d’être moi-même. J’existe pour ce que je suis et non pas pour ce que je fais ou représente. Je ne ressens plus le besoin de revêtir un masque d’orgueil ou de timidité par exemple, en rempart de mes peurs. Je me dévoile tel que je suis, sans fard avec un amour de soi juste, sincère et authentique. La confiance en soi, c’est être pleinement soi !
Le travail sur soi demande de la patience et de la persévérance. Non pas juste de passer une couche de vernis sur le plateau d’un meuble ancien mais le décaper pour voir apparaître la veine, la trame saine du bois. Complètement à l’opposé de cette immédiateté infantile qui s’est instaurée dans notre société impatiente, nous plaçant de fait dans des logiques d'urgence absolue.
Enfin se dire les vraies choses avec bienveillance et clairvoyance pour enclencher un climat de bien-être beaucoup plus fondateur. Décider de mettre toutes ces valeurs au centre de sa vie pour permettre un profond changement.
Une volonté farouche d’être soi pour enfin habiter en paix et de façon durable son présent et faciliter ainsi, la reconnexion à son élan de vie.

M Volpi, merci pour ce post qui rappelle les éléments essentiels qui conduisent à ce que nous appelons le bonheur. Mais......
Dans votre exposé il y a deux phrases qui mettent l'accent sur ce qui est difficile dans notre vie:
"Il faut du courage pour affronter ses découragements " et
"Il sera surtout capital de mettre en application ce qui aura été révélé lors de ce travail d'introspection .
La société, l'entourage, la famille même parfois vous freinent dans ces démarches personnelles sous des prétextes ou des non croyances diverses.
Seules leurs certitudes sont à prendre en compte et souvent vous n'avez même pas la possibilité d'exprimer les divers cheminements dont vous parlez et qui améliorent notre vie. Mon propos…