L'enfant dans son système éducatif est souvent soumis à des rapports de force et de pouvoir. Des règles et des devoirs qu'il encode d'abord au sein de la famille, à l'école ensuite afin de rentrer dans le moule "Sois sage, dit merci, ne répond pas..."
Tout cet enseignement s'adresse avant tout à sa partie cognitive et intellectuelle, à sa tête. Quand est-il par contre de ce qu'il pourrait ressentir avec son cœur ?
Lui a t-on appris à gérer, à explorer ses sentiments ?
Le langage des émotions et surtout leur signification, la plupart du temps se voit réprimé, refoulé pire, montré du doigt. Le petit enfant remplit de colère n'aura pour retour que de rester dans sa chambre, puni. La sanction n'aura pas amené une réponse sur la raison et l'enjeu de cette émotion négative qui tentait de se révéler.
Mieux encore, dans la peur de perdre l'amour de sa maman du fait de se sentir éloigné d'elle par la punition, il reviendra souriant, occultant cette partie de lui qui cherchait sans doute à exprimer quelque chose.
A cet instant précis, la croyance que pour être aimé, "il faut être gentil" risque alors de s'installer de manière impromptue. Nous agissons la plupart du temps, de la manière dont nous avons été reconnus.
Dans cet exemple, l'enfant prendra pour vrai cette affirmation, n'ayant en réalité aucune possibilité de vraiment la vérifier. Le regard apaisé de sa mère à son retour est l'unique indicateur, confortant la bonne attitude qu'il vient de prendre.
La personnalité se forge sur un système de pensées de surface rarement considéré dans sa profondeur. L'adulte par la suite empruntera le même chemin, oubliant par crainte toujours de se sentir rejeté, d'écouter les parties de lui qui ne sont pas satisfaites.
Se relier à ses sentiments, les accueillir pour comprendre ce qui se cache derrière, génère un mouvement libérateur et pacificateur. Pour pouvoir changer : changeons nos croyances !
Revisitons notre système de pensées superficiel dans le sens de surface et plongeons dans les niveaux plus profonds de notre propre essence. Faisons en sorte de nous raligner à ce qui nous fait vibrer, nous met en joie, ce qui a du sens pour nous, ce qui nous encourage à nous sentir vivant.
Il existe un espace à l'intérieur de soi où lorsqu'on a la possibilité de s'y ancrer, nous pouvons alors ressentir une harmonie, une authenticité de l'être pur que nous sommes réellement. Certains le nommeront le soi, la conscience supérieure, l'âme. Le vocabulaire appartient à chacun pour décrire cet état de paix permanent et inébranlable, cette disposition à être et non plus à faire.
Cette sérénité inspirante s'approche en commençant par s'aimer dans tous les aspects de sa personnalité. En s'accordant un regard quasiment maternel, rempli de bienveillance, de soin et de respect, seul garant de cette rencontre avec soi.

Je vous remercie de rappeler que l'éducation d'un enfant est le rôle premier des parents.
Mais souvent parce que nous sommes pressés, que le quotidien n'est pas simple, nous ne prenons pas le temps d'expliquer à l'enfant pourquoi nous ne sommes pas d'accord avec ce qu'il a fait. Nous reprimandons ses gestes sans prendre le temps de comprendre pourquoi il a fait ceci ou cela. Ce sont souvent ses émotions, ses ressentis qui le poussent à agir.
Je pense que M.Volpi veut nous expliquer que ces comportements d'enfants qui doivent bien faire sinon ils sont punis, nous les reproduisons quand nous sommes adultes. Tout est apprécié par rapport à nos gestes, et non par rapport à ce que nous somm…
L'éducation d'un enfant est quelque chose de normal