Quel domaine dans ma vie ne me satisfait pas ou plus ?
La relation que j’entretiens avec mes parents, mes enfants, mon conjoint(e) ou bien celle avec mes amis, mes collègues de travail !
Peut être le cadre dans lequel j’évolue. Suis-je heureux au travail, à la maison. Est-ce que je prends du temps pour moi, des vacances ou m’autorise des loisirs !
Suis-je bien sur le chemin que je m'étais tracé, celui que j'avais idéalisé ?
Notre mémoire mentale à partir des expériences vécues, construit des croyances sur lesquelles notre égo se façonne. Nos peurs, nos émotions, nos culpabilités l'alimentent sans relâche. Il se développe au fil du temps, s'endurcit jusqu’au jour où, il prend le contrôle de notre vie. Nous ne serons alors plus en contact avec ce que l’on désire vraiment pour nous, nos vrais besoins fondamentaux destinés à la réalisation de soi.
C’est notre égo qui nous domine et nous dirige !
Une entité mentale, un personnage virtuel s’est mit en place dans le but de satisfaire un besoin de reconnaissance et d’utilité, perçu à un moment donné de la vie par un manque d’amour de l’autre envers soi. Cette carence de nourriture affective fera naître un manque d’amour de soi qui, à son tour va susciter un manque d’estime et de confiance en soi.
La vie deviendra alors une lutte, un combat sans merci pour tenter de se réhabiliter, de s’affranchir d’un sentiment d’illégitimité, le plus souvent d’ailleurs inconscient.
Moins nous nous aimons et plus nous quémandons l’amour de l'autre. Une quête afin de nous prouver par le regard des autres que nous sommes quelqu’un de bon, comme si eux seuls, avaient autorité à nous délivrer un certificat de recevabilité.
Le besoin d’être aimé se transforme alors en amour conditionné, possessif et dépendant.
Seule l’acceptation de ce qui est, permet de recouvrer une pacification intérieure, un état de bien être et de santé.
Cette affirmation ne voulant pas dire que je sois d'accord ou que je me résigne. Cela signifie que je peux envisager que les gens puissent avoir une autre opinion que la mienne. Qu’ils puissent être animés d’autres motivations, d’autres valeurs que les miennes, sans pour autant les juger ou les critiquer.
Que le contexte, la situation, les évènements qui m’interpellent dans l’instant ont sans doute le besoin d’être vus, d’un autre angle. De déceler ce dont vers quoi, tel un miroir, ils me renvoient. D’accueillir avec considération, le sens profond derrière tout ça.
L’acceptation c’est être dans un amour complet de soi. Cesser cette intransigeance, rompre avec cette sévérité que l’on se porte. Accueillir avec bienveillance toutes les facettes de notre être, nos forces mais aussi nos faiblesses, nos qualités mais également nos défauts.
Chaque pas est un apprentissage, chaque faux pas l’est inéluctablement.
Vivre ses expériences dans l’amour de soi avec une certaine neutralité envers l'autre, favorise un vrai lâcher-prise, source réelle d’évolution, de reprise en main de son destin. Notre énergie se centre alors en notre cœur et délaisse, désenfle le mental et l’égo pour être enfin utilisée pour soi, pour grandir et s'épanouir sur son vrai chemin de vie.

Etre en accord avec soi, voilà la totale réalisation du bonheur. Mais c'est tellement difficile à atteindre.
"Vivre ses expériences dans l'amour de soi avec une certaine neutralité envers l'autre"est pour moi la phrase essentielle de votre exposé.
Car au travail, à la maison, en société, des codes, des modes de comportements, certaines valeurs mises en place par les uns et les autres nous portent à y adhérer en mettant de côté ce que nous sommes vraiment et ce que nous pensons.
Nous devons donc en même temps accepter et combattre.
Pour avoir un semblant de lâcher prise, il faut combattre en permanence.
Merci de nous aider à essayer le mieux possible de réussir à nous réaliser malgré nos désaccords…